Fracture de la main

Le Centre Main Épaule du Grand Paris Nord, situé au 38, rue de Flandre à Tremblay-en-France, regroupe une équipe de chirurgiens orthopédistes spécialisés dans le traitement des fractures de la main. Dans cet article, nous aborderons les différents aspects de cette blessure courante, ainsi que les démarches à suivre pour un rétablissement optimal.

Une fracture de la main peut survenir suite à un impact et affecter les phalanges, les métacarpiens ou le scaphoïde (une extension du poignet). La localisation, la complexité de la ligne de fracture et son apparence radiologique déterminent la nature de la fracture. Les principales causes de ces fractures sont les chutes, les chocs ou les écrasements lors de la pratique de sports tels que la boxe, les arts martiaux, le basket-ball, le rugby ou le ski.

Que faire en cas de fracture ?

Il est essentiel de consulter immédiatement un professionnel de la santé ou de se rendre au service d'urgence le plus proche. Il est recommandé d'immobiliser la main blessée à l'aide d'une attelle, d'une écharpe ou d'un autre dispositif de contention prescrit par un médecin. L'application de compresses froides ou de glaçons enveloppés dans un tissu sur la zone blessée peut réduire l'enflure et la douleur. Il est important d'éviter de bouger ou de solliciter la main blessée.

Il est également essentiel d'éviter certaines actions qui pourraient aggraver la blessure. Il ne faut pas ignorer la douleur ou les symptômes et ne pas retarder la consultation médicale. Il faut éviter de bouger ou de solliciter la main blessée. Conduire sa voiture pour se rendre aux urgences doit être évité, il est préférable de se faire accompagner. Il ne faut en aucun cas essayer de réduire la fracture soi-même ou de manipuler les os. De plus, les activités physiques intenses ou les sports à risque doivent être évités, car ils pourraient causer de nouveaux traumatismes à la main.

 

 

Comment poser le diagnostic d'une fracture de la main ?

Le diagnostic d'une fracture de la main se fait lors d'une consultation en orthopédie. Les signes cliniques, tels que la douleur, l'inflammation, la déformation, l'hématome, la perte de fonction et la sensibilité douloureuse à la palpation de l'os, sont souvent caractéristiques. Une radiographie de la main affectée est généralement réalisée pour évaluer la gravité de la blessure et déterminer le nombre d'os impliqués. Dans certains cas, des examens complémentaires tels qu'un scanner, une scintigraphie ou une IRM peuvent être prescrits.

Quel traitement mettre en oeuvre ?

Les traitements des fractures de la main varient en fonction de leur gravité. Si la fracture est peu ou pas déplacée, une immobilisation de la main pendant 3 à 6 semaines est recommandée. Votre chirurgien orthopédiste peut également préconiser l'utilisation d'une syndactylie, qui consiste à regrouper deux ou trois doigts à l'aide d'un strap, afin de permettre la mobilisation des doigts.

En revanche, si la fracture de la main est déplacée, instable ou multiple, une intervention chirurgicale appelée ostéosynthèse peut être nécessaire. Cette intervention se déroule sous anesthésie locale. Le chirurgien réaligne la fracture sous contrôle radiographique, puis fixe les os à l'aide de matériel d'ostéosynthèse, tels que des broches, des plaques ou des vis, pour favoriser la guérison.

La durée de l'immobilisation de la main après une ostéosynthèse peut varier en fonction du type de fracture, allant de 1 à 3 mois. Des rendez-vous de suivi seront programmés pour surveiller la cicatrisation et détecter tout signe d'infection post-opératoire. Des radiographies seront réalisées pour évaluer la stabilité de l'os et la qualité de la consolidation. Une infirmière se chargera de changer votre pansement tous les deux jours jusqu'à la guérison complète.

Des séances de kinésithérapie seront prescrites pour favoriser la rééducation de votre main. La reprise d'une activité sportive sera autorisée entre 1 et 2 mois après la fin de l'immobilisation, éventuellement avec l'utilisation d'une orthèse pour un soutien supplémentaire.